vendredi 26 octobre 2012

Comme une bleue...

Et ouais ! 2 mois que je me fais avoir comme une bleue !
Bon, on va vous resituer le contexte hein, histoire que vous sachiez bien de quoi je parle !
Avant l’été, avec tendre mari, on commence à se dire qu’un p’tit deuz serait le bienvenu. Et pis, 3 ans d’écart avec notre grande, pour nous, c’était parfait ! Et en calculant bien, je pourrais avoir le luxe d’être à la maison pour la première rentrée de la demoiselle ! Bref, on s’est lancé, et on a dit, bingo, on enlève le stérilet ! Enfin, mon super gynéco enlève le sterilet hein ! J.
Rendez vous pris, on voulait pas se prendre la tête avec ça pendant l’été, rdv pris à notre retour de vacances le 28 Août à 10h30. Le rdv, comme d’habitude, nickel. « Allez on tousse ! Et le voilà !!! ». Une fraction de seconde, il était enlevé et je n’ai rien senti. Bon par contre, il aurait dû se taire…
« allez y à fond, je pense que vous êtes en pleine ovulation, ça peut marcher dès ce cycle. Au pire, au cycle prochain. En général, quand on enlève le stérilet, ça traine pas. ». Bon, je ne vous fait pas de dessin sur ce qui s’est passé les quelques jours qui ont suivi sous la couette !
Sauf que. Depuis le début de l’été, alors que j’avais des cycles de 28j depuis 2 ans, ben ça déconne. 30, 31j pour les deux derniers cycles. D’après super gynéco, normal, des cycles de 28j correspondant à des cycles pilules, mon corps se calait plutôt sur un cycle naturel. OK. Bon moi, j’ai plutôt la théorie du « je-commence-à-me-préparer-à-être-enceinte et je-psychote-déjà ». Hum. Comme une bleue je te dis.
Arrive donc la fin de ce cycle à moitié sans stérilet. Et là….merveilleux ! J30-31-32..RIEN ! Moi, j’me voyais déjà enceinte. Style. J’avais de la chance. Achat du test pipi. On attend J33 et on le fait ! Négatif...BORDEL !!!Ah mais si, regarde, y’a un trèèèèèèèès léger trait !!! Si si regarde, quand on incline comme ça on voit quelque chose (ri-di-cule !). J’ai surtout vu au fond de mon slip le soir même. Je m’entends encore parler à ma cop’s « suis sûre qu’il y a quelque chose, je le sens, que ça travaille dans mon ventre, y’a quelque chose !!! » Mouais. Des gros gaz surtout !!!!!
On est donc reparti pour un autre cycle. J’étais confiance, super gynéco a dis qu’à ce cycle, ça le ferait. Alors si c’est lui qui l’a dit ! Bon, j’avoue que j’ai rien compté, date d’ovu, avec des cycles pas très réguliers, j’ai même pas essayé de calculer. Et puis, je me disais, « on fait comme on le sent, ça sera vraiment le bébé de l’amouuuur !!! ». (Comme une bleue je vous dis…)
Et là, ben, y’a pas eu à se faire de fausse joie. Ce cycle là, 26j ! Record battu ! Et autant pour le cycle d’avant, ça m’avait anéantie, autant là, ben rien. J’me suis dit « tant pis ».
On est donc sur un nouveau cycle. On est à J je-sais-pas-combien. Et je veux pas compter. Comme je peux encore avoir mes règles à j26 comme à j33, ben je sais pas. En gros, le 12 novembre, je dois aller faire mes courses. J’en serais à j35 (là j’ai compté…). Je me dis que si y’a rien, j’achèterai le test (je fais mes courses tous les lundis, c’est juste ça sera plus pratique en fait).(une bleue j’te dis). Et le 14, c’est les 30 ans de mon homme. Ça ferait un beau cadeau hein ! Bon par contre ovu passée ou pas, est-ce qu’on l’a fait au bon moment ou pas. Je sais pas. Et je m’en fou, même si c’est pas pour maintenant y’a encore noël pour faire un beau cadeau. Ou bien la St Valentin.
Juste un petit mot supplémentaire. Mon article se veut léger. Je sais que j’ai de la chance, ma fille a été conçue au bout de 6 mois d’arrêt de pilule. Je sais aussi que de (trop) nombreuses femmes doivent passer aujourd’hui par la PMA pour connaître le bonheur d’être maman. Elles ont bien évidemment mon soutien (même si ça sert pas à grand-chose hein, mais j’y tiens) et sont encore plus les bienvenues ici : si ça peut les faire sourire de lire les déboires d’une nana sans problèmes, mais qui se fait avoir comme une bleue, j’aurai gagné ma journée ! J

mardi 23 octobre 2012

Je ne suis pas maternante...et alors???

Je ne suis pas maternante.
Voilà, c’est dit. Je n’ai pas porté ma fille en écharpe. Je n’ai pas allaité. Je n’ai jamais pratiqué le cododo avec ma puce, même lorsqu’elle est malade. Elle a toujours dormi dans sa chambre, dans son lit .Le fait de la laisser dormir chez ses grands parents 1 ou plusieurs nuits ne me pose AUCUN problème.
C’est une manière d’être qui me convient tout à fait et ne me pose aucun problème. Pourtant, je n’affirme pas haut et fort cette manière d’être, cette éducation, ce rapport que j’ai avec ma fille. Ici et là, je vois des débats fleurir. Débats concernant l’allaitement, le portage, le cododo, les couches lavables. Les mamans pratiquant ces principes se trouvent idéales, « dévouées » à leurs enfants. Elles considèrent les non-maternantes comme des non mères (pour les extrêmes). Les mamans biberonnantes empoisonnent leurs enfants. Celles qui ne portent pas en écharpe mais en porte bébé bousillent les hanches de leurs enfants, qui auront forcément des malformations et des difficultés pour marcher. Les mamans qui ne pratiquent pas le cododo ne développent pas de lien particulier avec leurs enfants. Quant aux couches jetables, les mamans qui les utilisent tuent la planète à petit feu, en plus d’empoisonner les fesses de leurs enfants. Et le summum, lorsque ces mamans travaillent, elles sont carriéristes et n’auraient pas dû avoir d’enfant (oui oui, j’ai lu ça…)
Attention, je ne dis pas ici que toutes les mamans pratiquant ces différents principes, en totalité ou en partie, sont aussi « extrémistes »dans leur discours. Mais ce sont ces discours extrêmes et moralisateurs que l’on voit et entends, ici et là.
De l’autre côté, les mamans non maternantes considèrent que ces mamans pratiquant les principes évoqués un peu plus haut sont trop fusionnelles avec leurs enfants, qu’elles les empêches d’évoluer, que l’allaitement, c’est contraignant, que les couches lavables, c’est un retour en arrière, que le cododo, c’est le mal. Que si leur gamin ne savent pas s’endormir seuls, c’est bien de leur faute. Leur couple est en perdition ? Ben ouais, fallait y réfléchir avant de mettre bébé au centre de tout, et surtout, au centre de leur foyer. Faudrait p’têtre pas oublier d’être une épouse et une femme aussi hein ! Elles se trouvent épanouies, entières, ne se sentent pas « esclaves » de leurs enfants.
Bref, tout cela pour dire qu’il y des extrêmes dans les deux camps. Parce que oui, aujourd’hui, quand on devient mère, on doit choisir son camp. Et les propos peuvent parfois être très virulants !!! J’ai déjà lu des nanas s’insulter sur le sujet !!!
Je ne suis pas convaincu qu’il existe une mère parfaite. Chaque femme a son histoire, chaque femme a un rapport particulier avec la maternité. Ce qui me fait le plus peur, lorsque que je lis ce type de discours, c’est le jugement qui va avec. Le fait que l’on puisse dire à une autre maman qu’elle est une mauvaise mère. Le fait que l’on puisse remettre en question avec des mots si durs ce qu’une maman essaie de faire du mieux qu’elle peut : s’occuper de son enfant.
Lorsque je suis devenue maman, les conseils en tout genre ont pu survenir, sur le dodo, les biberons (« ah bon tu ne donne pas le sein !!!! ») ,les couchers, les nuits (« comment ça ton mari ne se lève pas !!! »).Mais le meilleur conseil que j’ai pu retenir, et me venant d’un collègue masculin : « un bébé, c’est super, mais le meilleur conseil, ça sera : tu feras comme tu peux ! ».

mardi 9 octobre 2012

Maman travaille...

Et oui, cette semaine, je suis en vacances. Ce qui me permet de venir faire un petit tour par ici. Je n'ai pas réussi à reprendre un rythme (pour quoi que ce soit d'ailleurs) depuis la reprise de septembre.
Un mois que je bataille. Je bataille à la maison, je bataille au boulot...J'ai l'impression d'être dépassée depuis 1 mois. La petite nous fait des comédies. Nous essayons depuis fin Août de faire le p'tit deuz, et bien sûr, mes cycles ont décidés de faire n'importe quoi depuis fin Août...(sinon ça ne serait pas drôle). Du coup, à chaque fois que j'ai mes règles, il me faut 1 semaine pour m'en remettre. Heureusement, tendre mari est merveilleux. Il est patient, calme, attentionné. Il nous a même orgnisé une soirée en amoureux surprise samedi soir!!! Un amour!

Et le boulot, ben, c'est le boulot.... Je vous ai déjà dit ici que mon boulot, c'est banquière. Et vu tout ce que j'entends sur ce métier, j'aurai envie de vous en parler un peu plus. Je vais vous le présenter sous la forme d'un "ce que j'aime, ce que je n'aime pas". Alors c'est parti!

Ce que j'aime :
- Ma relation avec les clients . La plupart viennent avec un projet, sans a priori, et de pouvoir aider quelqu'un à réaliser son projet, c'est très gratifiant. Oui, c'est ça, gratifiant.
- Les conseils. Quelle que soit la catégorie de client que j'ai devant moi. Ce que je  vais dire est totalement subjectif, mais TOUS mes clients sont traités de la même manière dans mon bureau. Car un client aux assedics ou un client salarié qui gagne 4000€ par mois a des questions, des besoins, et je suis là pour eux. J'apporte la même attention à un dossier de prêt qu'à un client qui a besoin de déposer un dossier de surrendettement .Et j'estime que c'est ça mon métier.
- Le challenge. Je crois qu'il ne faut pas le nier, je suis aussi une commerciale. Le premier janvier de chaque année, nous avons des objectifs à réaliser. J'ai la chance de travailler avec une équipe qui a pour mot d'ordre " on ne fait pas n'importe quoi". Et ça c'est important. Mais c'est vrai que d'atteindre des objectifs, ça nous porte vers un but.
-Les vacances. (huhuhu). Je bosse 39h par semaine, sur 4j 1/2. Du mardi au samedi . Avec mes RTT, j'ai donc plus de 8 semaines de congès par an. Et ça, c'est super!!!

Ce que je n'aime pas :
- Certains clients. Dès que je les appelle, parce que je dois les voir (je ne vois pas l'intérêt de faire venir un client pour lui dire bonjour, on perd tous les deux notre temps), et me faire limite insulter direct au téléphone. Je SAIS que les banquiers sont méchants. Je SAIS qu'encore aujourd'hui, j'ai des collègues qui font n'importe quoi, mais on n'est pas tous comme ça!!!! J'en ai déjà fait un article ici, mais se faire insulter parce qu'il y a eu prélèvement de frais sur le compte parce que "pour une fois, j'ai dépassé mon découvert". RAS LE BOL!!!!!! Les frais sont prélevés automatiquement. Ce n'est pas nous qui appuyons sur un p'tit bouton pour les prendre!!!!
- Le commercial. Ben oui, c'est à double tranchant. On sait que des collègues font encore aujourd'hui n'importe quoi. Ce qu'il faut, c'est remplir le plan de marche. Mettre des buchettes. Et quand on passe derrière eux, c'est vraiment chiant .Les clients ne nous font plus confiance, et je le comprends!!!
- Les situations extrêmes. Dans les deux sens. Recevoir, dans la même journée, un client qui vous dis qu'il ne sait plus quoi faire de son argent (oui oui, ça existe...) et des clients qui n'ont plus rien pour manger et sont dans une précarité extrême, non, ce n'est pas simple pour nous. Je suis tout de même humaine.
- Les gens qui se foutent de ma gueule. Oui. Je vais parler ici d'une catégorie de client rare, mais qui existe, et qui m'agace. M'appeler le 15 du mois en me disant que l'on a plus d'argent pour nourrir les gamins alors que si on regarde la liste des dernières opérations sur le compte, prince*** tam tam, h*m, camai** ou autres boutiques de fringues ont été dévalisées par la même cliente 3j avant. Je SAIS que je ne suis personne pour juger de l'utilisation de son compte de quiconque. Mais franchement. Faut p'têtre pas venir pleurer derrière...!!!! (ouais, dans ces situations, je fais ma cona***).

Voilà, je pourrai encore vous en parler, mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui! Si cet article vous permettait juste de regarder votre banquier d'une manière différente, j'aurai réussi.

N'hésitez pas, en commentaire, à me laisser vos anecdotes, ou un p'tit mot sur votre relation avec votre banquier! Je suis là pour discuter aussi avec vous!!!